Chaque mois, nous mettons la meilleure ou la plus marquante des sorties Blu-ray du mois à l’honneur. Ce mois-ci, nous revenons aux dinosaures de l’Isla Nublar avec Jurassic World.
Jurassic Park 2.0
C’était en 1993 que Jurassic Park ouvrait ses portes pour la première fois, et il a beaucoup changé en 22 ans. Après la fermeture du parc avant son ouverture officielle en raison de quelques problèmes de sécurité (ce qui est évidemment un problème majeur lorsque l’on travaille avec des dinosaures), après qu’un T-Rex adulte ravage la ville de San Diego et après que quelques riches touristes décident d’à nouveau aller jeter un oeil sur une île pleine de dinosaures en liberté dans Le Monde perdu : Jurassic Park et Jurassic Park III, le parc ouvre à nouveau ses portes et accueille cette fois le grand public.
Un film Jurassic ne serait pas un film Jurassic sans acteurs du tout premier film (Jeff Goldblum et Richard Attenborough dans Le Monde perdu, et Sam Neill et Laura Dern dans Jurassic Park III). Dans Jurassic World, le rôle est un peu plus « subtil », mais il est clairement reconnaissable pour les fans : BD Wong reprend son personnage d’Henry Wu et joue un rôle important en tant que responsable de l’équipe scientifique qui crée les dinosaures.
Or, ce n’est pas BD Wong, mais Chris Pratt qui est le grand nom du casting. Chris Pratt est déjà connu pour son rôle de Peter Quill dans les Gardiens de la Galaxie. Citons parmi les rôles principaux ceux de Bryce Dallas Howard (50/50), Vincent D’Onofrio (New York, Section criminelle), Ty Simpkins (Insidious) et Nick Robinson (Boardwalk Empire).
Foto: Universal Pictures
Evidemment, le parc a été modernisé : les grilles électrifiées ont été remplacées par des clôtures ultramodernes, tandis que les jeeps ont laissé place à une espèce de système monorail et à des sphères transparentes permettant de circuler librement dans le parc. La salle de contrôle a elle aussi été rénovée avec un système de pointe. Enfin, tout a été mis en œuvre pour éviter un second fiasco.
La génétique a mal tourné
Evidemment, vous savez à l’avance qu’il va y avoir un problème. Dans ce tout nouveau parc, les scientifiques sont (à nouveau) allés trop loin et ont créé un carnivore génétiquement modifié dépassant toutes les attentes. Nous ne voulons pas vous en dire de trop, mais aussi bien les propriétés cognitives que corporelles de l’Indominus Rex (c’est ainsi que se nomme la nouvelle espèce) dépassent de loin celles de tout autre dinosaure, comme l’apprendront à leurs dépens les autres dinosaures et les visiteurs une fois qu’il sera lâché dans le parc.
La confrontation entre les gains commerciaux et l’éthique est un thème qui revient dans les autres films Jurassic, mais finalement, il suffit de passer outre et de profiter du spectacle qu’offrent les dinosaures.
Un scénario en deux parties
L’histoire se concentre surtout durant la première moitié du film sur les frères Zach et Gray Mitchell (respectivement Nick Robinson et Ty Simpkins), leur tante Claire (Bryce Dallas Howard) et Owen, le dompteur de vélociraptors (Chris Pratt). Mais une fois que les frères reviennent sains et saufs de la jungle, l’accent est de plus en plus mis sur Chris Pratt et la lutte contre l’Indominus.
Foto: Universal Pictures
Ceux qui ont déjà vu le trailer savent qu’une autre espèce de dinosaure jouera un rôle important. Le film atteint son apogée dans une lutte épique que les fans de la série voient arriver de très loin, mais qui donne tout de même la chair de poule.
Le soutien du maître en personne
Le réalisateur Colin Trevorrow nous livre avec Jurassic World un excellent premier blockbuster et a su amener la série à un niveau supérieur. Il a été aidé dans cette manœuvre par Steven Spielberg, réalisateur des deux premiers films Jurassic, et ce film semble aussi être un peu une ode au Jurassic Park original. Du début à la fin, Jurassic World est plein de références au parc d’autrefois, ce qui ravira les plus nostalgiques.
Jurassic World va toutefois plus loin et fait passer la série dans un cadre plus moderne, également très réussi sur le plan visuel. Qualifier le film d’aussi révolutionnaire que Jurassic Park est peut-être aller un peu trop loin, mais les dinosaures sont particulièrement réussis et semblent « réels », surtout dans les scènes les plus sombres. On retrouve également dans Jurassic World un dinosaure animatronic, composé d’un mannequin fabriqué et commandé à la main. Il est si bien réalisé et est commandé de manière tellement réaliste que vous ne voyez pratiquement pas la différence avec les infographies. A vous de voir…
Image
Comme nous l’avons déjà dit, dans ce type de films, c’est surtout l’aspect des dinosaures qui est important. Les techniques informatiques modernes permettent de réaliser de nombreuses choses, ce que l’on observe aussi aux détails des expressions des visages, aux mouvements, aux couleurs, etc. Ce sont surtout les vélociraptors qui semblent très réalistes, notamment parce que l’on a utilisé pour la première fois la technique du motion capture. Des acteurs ont enfilé pour celle-ci un costume spécial et ont mis une tête de raptor sur leur tête, puis ils se sont déplacés sur le plateau afin de jeter les premières bases des mouvements des dinosaures. Résultat : les dinosaures les plus réalistes jamais vus à l’écran.
Foto: Universal Pictures
Une grande attention a aussi été accordée à l’aspect de l’île et des attractions. Le paysage naturel est splendide et le parc quelque peu futuriste vient compléter l’environnement.
Son
Vous trouverez sur la version américaine une piste audio 7.1 DTS-HD Master Audio 7.1, qui ravira les personnes qui possèdent un système de haut-parleurs complet. La bande-son du film est partiellement inspirée de celle de Jurassic Park (les fans reconnaîtront certains airs), mais Michael Giacchino s’en est aussi écarté et a composé d’excellents morceaux : parfois tapageurs, parfois subtils.
Bonus
Jurassic World propose six bonus, « Dinosaurs Roam Once Again » étant le plus intéressant. Il reprend une sorte de making-of des dinosaures, en plus de nombreuses scènes issues des coulisses.
« Les dinosaures sont les stars du film » a été la devise de l’équipe de production. Dans ces images, vous verrez non seulement comment l’équipe graphique a créé les dinosaures, mais aussi comment elle a donné à l’Indominus Rex (un dinosaure totalement fictif) un aspect scientifiquement « réaliste ».
Vous pourrez aussi voir combien les acteurs ont dû faire preuve d’imagination pour tourner une scène convaincante, car afficher une réelle terreur vis-à-vis de quelque chose qui n’existe pas, c’est tout sauf simple. Enfin, vous découvrirez aussi comment un programme de tablette avec augmented reality peut présenter la scène avec le véritable décor et y insérer un ou plusieurs dinosaures, à l’image de ce que donnera la scène dans le film.
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